L’auto-entreprise est un statut social et fiscal très accessible : les salariés, les fonctionnaires et les étudiants peuvent devenir auto-entrepreneur, au même titre que les personnes sans emploi ou les retraités. Il n’est pas nécessaire d’avoir atteint la majorité pour s’inscrire comme AE, puisque l’âge minimum est fixé à 16 ans.
Les auto-entrepreneurs ressortent du régime fiscal de la micro-entreprise ou du régime micro-social. Qu'est-ce que ça veut dire, en pratique ?
Un minimum de cotisations et impôts
En pratique, ils versent un pourcentage de leur chiffre d’affaires (le montant des ventes facturées) au RSI (Régime Social des Indépendants). En contrepartie de ces versements(le prélèvement libératoire), ils bénéficient d’une couverture sociale, en tant que travailleur indépendant. On dit que le prélèvement est libératoire car, une fois versé, l’entrepreneur est libéré de toute autre imposition de ses revenus professionnels et de toute cotisation sociale.
Une comptabilité minimaliste pour l’auto-entrepreneur
Seul l’enregistrement chronologique des recettes et des achats est exigé.En terme de justification des activités de l'auto-entreprise, l'obligation porte sur :
- la tenue à jour d'un livre des recettes encaissées, ordonnées de façon chronologique.
- la tenue d’un registre des achats qui liste le détail des achats réglés pour votre activité.
- l'ouverture un compte bancaire dédié à votre entreprise et séparé du compte bancaire personnel.
Il s’agit d’éviter que des mouvements d’argent liés à la vie privée de l’auto-entrepreneur se mélangent aux opérations professionnelles sur les relevés de banque qui servent de justificatif comptable (recoupement avec le registre des achats et le livre des recettes).