La souplesse du régime de l’auto-entreprise a des limites : plafonds de chiffre d’affaires et impossibilité de déduire les frais réels de l’exploitation ou de récupérer la TVA sur les achats. De nombreux travailleurs indépendants finissent donc par envisager de passer la vitesse supérieure. Or, la marche est parfois haute pour ceux qui quittent l’auto-entreprise pour se confronter au régime réel et des cotisations "plein pot"qui « vont avec ».

1° Le montant des cotisations et impôts est déconnecté du montant du chiffre d’affaires.
L’auto entreprise est un régime fiscal et social à la fois. Le forfait libératoire allant de 15 à 25% (en gros) couvre tant les impôts que les charges sociales (sécurité sociale, retraite) des auto-entrepreneurs.
Dans un régime réel, des cotisations sociales minimales seront dues d’office même en l’absence de chiffre d’affaires, sauf si vous devenez salarié ou assimilé salarié dans votre entreprise.
2° A chiffre d’affaires égal, la marge bénéficiaire diminue.