Thierry Goemans est consultant et formateur indépendant en gestion des organisations; il dirige Adjuvamus et Formation-Compta-Tout-pour-Entreprendre.

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dimanche, 8 juin 2014

Le compte de résultat - Qu'est-ce donc ?

Le compte de résultat permet de mesurer la création de valeur d'une entreprise, au cours d'une période donnée. L'analyse des Charges et des Produits portés au compte de résultat va permettre de savoir si l'emploi que l'entreprise fait des ressources dont elle dispose génère un résultat positif (bénéfice) ou négatif (perte).
Autrement dit, le compte de résultat reflète l'activité de l'entreprise dans un temps donné, (classiquement 1 année civile).

Le compte de résultat comporte une liste de Charges et une liste de Produits.

Les dépenses qui ne font rien entrer dans l'Actif de la société sont à considérer comme des Charges; celles-ci grèvent le résultat de l'entreprise (elles le diminuent). Des exemples de Charges : les salaires, le loyer, des matières consommées dans le cycle de production de l'entreprise ou des marchandises sorties du stock pour servir les clients.

Les recettes liées à l'activité de l'entreprise sont à considérer comme des Produits; ceux-ci viennent augmenter le résultat de l'entreprise. Le poste principal constitutif des Produits est logiquement celui des ventes de produits ou services, soit le chiffre d'affaires de la société.

Le résultat d'une période donnée se calcule par différence entre le total des Produits et le total des Charges. Si les produits sont supérieurs aux charges, la société dégage un bénéfice, sinon elle constate une perte.

A la fin de chaque période comptable (en général un an) le compte de résultat est remis à zéro par transfert du résultat (bénéfice ou perte au bilan). Un bénéfice viendra renforcer les fonds propres (ou capitaux propres), tandis qu'une perte reportée viendra en diminuer la valeur.

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vendredi, 29 juin 2012

La capacité d’autofinancement – qu’est-ce donc ?

La C.A.F. (ou le cash-flow) mesure le volume réel des ressources financières qu’une entreprise s'est procurée par l’exercice de son activité. Ces ressources sont nécessaires pour être employées dans la poursuite de l’exploitation et en vue du développement de l’activité.

Calculer la capacité d’autofinancement (C.A.F.) d’une entreprise consiste à affiner le chiffre du résultat comptable en excluant un certain nombre de charges et de produits constatés par l’entreprise pendant la période analysée. Le contrôleur de gestion va s’appliquer à ne considérer que les postes de charges et produits directement liés à l’activité et qui, dans le même temps, (ont) ou vont occasionner l’encaissement de recettes et/ou le décaissement de dépenses.

Cash-flow-Marge brute autofinancement

Plus restrictif que le résultat comptable, la capacité d’autofinancement est donc le résultat de flux monétaires entrants et sortants. On désigne encore trop rarement le cash-flow par les termes "marge brute d'autofinancement" qui sont pourtant assez parlants. Son calcul permet la mesure des ressources disponibles de l’entreprise pour financer par elle-même (ou pas ;) ) ses investissements à venir.

En pratique, la C.A.F. correspond au compte de résultat dépouillé des éléments suivants :

  • Les charges enregistrées sans qu’un décaissement (sortie d’argent) y soit associées. Il en va ainsi des dotations pour amortissements pratiqués sur les immobilisations et des variations liées aux diverses provisions. Les charges de cette nature sont le type même des charges qui grèvent le résultat comptable d’une société, sans entraîner de paiement d’aucune somme à quiconque.
  • Les éléments constitutifs du résultat exceptionnel, produits ou charges. Par exemple, si une entreprise de services a vendu l’un de ses véhicules, le boni ou le mali constaté lors de cette vente hors de l’activité habituelle (et donc exceptionnelle) sera neutralisé.

Important : la capacité d'autofinancement restant disponible pour être employée par une entreprise dépend évidemment aussi de la distribution des bénéfices aux actionnaires. Les dividendes versés aux actionnaires grèvent la C.A.F. tandis que les bénéfices reportés ou mis en réserves restent dans les ressources disponibles.

Assez simple, sur le papier, la calcul de la capacité d'autofinancement nécessite cependant que l'analyste qui s'y exerce vérifie que le compte de résultat sur lequel il fonde ses calculs a été rédigé dans les règles de l'art. D'où la nécessité, pour y voir clair, de soigner le respect du plan comptable et la qualité des imputations lors de l'enregistrement des écritures.
Si la comptabilité est tâche ingrate, sa qualité est condition sine qua none pour des outils d'aide à la décision stratégiques exploitables par les dirigeants.

Lire aussi :

Savoir lire un bilan - un must pour l'entrepreneur

Le compte de résultat - qu'est-ce donc ?

Le bilan comptable - qu'est-ce donc ?

Capital social et fonds propres - qu'est-ce donc ?