Thierry Goemans est consultant et formateur indépendant en gestion des organisations; il dirige Adjuvamus et Formation-Compta-Tout-pour-Entreprendre.

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Mot-clé - PME-TPE

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lundi, 28 janvier 2019

Faites votre comptabilité d'abord pour vous

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En tant que dirigeant, vous soignez l’image de votre entreprise ? La comptabilité vous y aide. Bien tenue, c’est un outil de gestion et de communication de premier ordre : son caractère normatif en fait une source d’informations irréfutables et une vitrine bien pratique pour qui veut inspirer confiance.
Quelles sont les raisons qui poussent certains entrepreneurs à se priver de chiffres objectifs pour le pilotage de l'entreprise ? 
On vous explique pourquoi même les organisations de taille modeste ont intérêt à prendre la comptabilité très au sérieux?


Le premier objectif de l’entrepreneur, c’est de développer une offre qui se vende et de s’assurer ensuite d’encaisser la recette. C’est particulièrement vrai pour les start-up, en phase d’amorçage.
Le jeu du développement commercial et de la croissance nécessite pourtant des mesures objectives, ne serait-ce que pour vérifier si l’objectif de marge ou de volume est respecté et pour anticiper le besoin de trésorerie nécessaire au cycle d’exploitation. Si chaque dirigeant peut avoir ses préférences pour le calcul et la présentation des indicateurs de gestion nécessaires au pilotage de l’entreprise, si chaque secteur d’activité a ses spécificités, il est un baromètre universel, dont la pertinence est irréfutable : une comptabilité générale tenue à jour dans les règles de l’art.

 

Le manque de connaissances n'est pas une fatalité


La première difficulté, c’est que la comptabilité doit s’apprendre. Le jeu d’écriture en partie double, la notion de risques et d’engagements, l’approche du patrimoine par le bilan sont des notions complexes. Ne restez pas seuls, le déclic viendra avec une formation bien ciblée. Une comptabilité complète va, en effet, au-delà du simple constat issu du compte de résultat, qui exprime un bénéfice ou une perte, selon que l’entreprise a réalisé, ou pas, des ventes suffisantes pour couvrir les charges exposées.

 

La comptabilité : l'une des vitrines de votre entreprise

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mercredi, 4 janvier 2017

Aide à l’embauche PME : 4000 euros par salarié : prolongation jusqu'au 30 juin 2017

La prime à l'embauche PME devait s'arrêtér fin 2016. Elle est prolongée pour le premier semestre 2017.
Chaque entreprise ou association qui engage un nouveau salarié rémunéré jusqu’à 1 900 € brut mensuels, bénéficie durant les 2 premières années du contrat, d’une prime trimestrielle de 500 €, soit 4 000 € au total. C’est peut-être une urgence pour votre entreprise  : ce dispositif vaut donc pour les embauches réalisées avant le 30 juin 2017.

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Le dispositif dit "Aide à l'embauche PME" concerne tant les embauches que les passages en CDI, les CDD de 6 mois et plus, ou les contrats de professionnalisation d’une durée supérieure ou égale à 6 mois réalisés par des entreprises ou des associations de moins de 250 salariés.

L’aide à l’embauche consiste en une prime versée si les salaires des personnes recrutées sont d’un montant inférieur à 22 877 euros bruts annuels pour 35h/semaine.

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samedi, 6 juin 2015

Reporting : facile à lire ! facile à faire ?

reporting-pme Les outils de pilotage et de reporting sont plus que jamais indispensables pour assurer la crédibilité des entreprises, y compris les PME-TPE. Le succès dépend de l'adaptation de la stratégie d'entreprise à un environnement mouvant. Comment s'y prendre pour disposer d'un reporting pratique ?

On trouve maintenant des logiciels qui permettent de produire des indicateurs de gestion de toute nature et, la bonne nouvelle, c’est que ces applications (« dans le nuage » ou pas), ne sont pas chères. Mais la question fondamentale n’est pas là : pour les dirigeants de l’entreprise, il s’agit surtout de savoir ce qu’il est important de suivre de près. Quels sont les indicateurs-clés à surveiller pour piloter une entreprise agile ? La réponse à cette question dépend de nombreux facteurs, même s’il y a des indicateurs-clés universels comme le suivi de la trésorerie et du volume des ventes, par exemple. Les points de contrôle peuvent aussi varier au fil du temps : une entreprise en développement relève un défi différent lors de cette phase que lors de son temps d’amorçage.

Des indicateurs de gestion indispensables pour l'entreprise

Ainsi, la recherche de l’outil qui permettra aux stratèges de disposer d’un tableau de bord pertinent ne doit, en principe, intervenir qu’après la définition des informations utiles au pilotage de l’entreprise. Les dirigeants ont tout intérêt mener une réflexion en amont au sujet des éléments qu’ils vont faire figurer dans leur reporting. On ne saurait trop leur conseiller de privilégier l’échange, dans cette période de réflexion. Même si l’arbitrage final appartient toujours au « patron », le directeur administratif et financier, l’expert-comptable sont des interlocuteurs qui peuvent aider un dirigeant esseulé à s’ouvrir l’esprit.

Comment s'y prendre pour un reporting facile à faire et facile à lire ?

Avez-vous déjà conduit votre voiture en territoire inconnu en suivant avec confiance un GPS, que votre connaissance approximative de la région vous aurait amené à mal paramétrer quant à l'objectif à atteindre ? Cela m'est arrivé! On est toujours un peu confus d'avouer aux passagers qu'on est perdu ! Aller de l'avant sur la base de données fausses est sans doute la pire des choses qui puisse arriver à un chef d’entreprise. Alors, lorsque les indicateurs de gestion sont définis, les problèmes pratiques ne font que commencer.

  • A quelle fréquence va-t-on «sortir» une mise à jour des tableaux ?
  • Comment les présenter de manière accessible ?
  • Comment compiler les données nécessaires pour obtenir une synthèse fiable, de manière récurrente ?
  • Qui va se charger de réaliser le reporting, de l’animer au fil du temps, de convaincre ceux qui y contribuent ?
  • Comment mettre en place le contrôle interne nécessaire pour vérifier la fiabilité du reporting ?

Eviter l’usine à gaz

En matière de tableau de bord et de reporting, l’idée maîtresse reste le principe de réalité : il est inutile voire dangereux de passer du temps à développer une procédure de reporting séduisante mais impossible à mettre en œuvre de façon récurrente et, j’insiste, à méthode constante.

Pensez procédure

Face à ces enjeux, dont dépendent à la fois la crédibilité de l’entreprise et celle de ses dirigeants, il est essentiel de considérer que le reporting et les tableaux de bord de gestion doivent être établis en suivant une procédure ; Il ne s’agit pas d’établir un « diktat des comptables » mais de s’assurer que les synthèses sont établies selon une procédure constante, que les données compilées sont exhaustives et vérifiées. On ne peut pas passer non plus sur la nécessité de remettre régulièrement en cause le contenu du reporting. Les indicateurs étudiés donnent-ils toujours les informations nécessaires au pilotage de l’entreprise dans le contexte d'aujourd'hui ? Rien n’est jamais figé. Pour être utile, le reporting doit être à la fois « dur » et « souple ».

On l’a dit au début de cet article, de nombreux outils abordables existent. Reste pour les dirigeants d’entreprises à se convaincre qu’un conseil extérieur, neutre et bienveillant, pourra leur faire gagner temps et argent, par le simple fait de l'expérience concernant les points de vigilance décrits plus haut. Mais je m’aperçois que je commence à parler de moi, alors … on en reste-là ? ;) ou pas ?

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dimanche, 8 juin 2014

Le compte de résultat - Qu'est-ce donc ?

Le compte de résultat permet de mesurer la création de valeur d'une entreprise, au cours d'une période donnée. L'analyse des Charges et des Produits portés au compte de résultat va permettre de savoir si l'emploi que l'entreprise fait des ressources dont elle dispose génère un résultat positif (bénéfice) ou négatif (perte).
Autrement dit, le compte de résultat reflète l'activité de l'entreprise dans un temps donné, (classiquement 1 année civile).

Le compte de résultat comporte une liste de Charges et une liste de Produits.

Les dépenses qui ne font rien entrer dans l'Actif de la société sont à considérer comme des Charges; celles-ci grèvent le résultat de l'entreprise (elles le diminuent). Des exemples de Charges : les salaires, le loyer, des matières consommées dans le cycle de production de l'entreprise ou des marchandises sorties du stock pour servir les clients.

Les recettes liées à l'activité de l'entreprise sont à considérer comme des Produits; ceux-ci viennent augmenter le résultat de l'entreprise. Le poste principal constitutif des Produits est logiquement celui des ventes de produits ou services, soit le chiffre d'affaires de la société.

Le résultat d'une période donnée se calcule par différence entre le total des Produits et le total des Charges. Si les produits sont supérieurs aux charges, la société dégage un bénéfice, sinon elle constate une perte.

A la fin de chaque période comptable (en général un an) le compte de résultat est remis à zéro par transfert du résultat (bénéfice ou perte au bilan). Un bénéfice viendra renforcer les fonds propres (ou capitaux propres), tandis qu'une perte reportée viendra en diminuer la valeur.

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vendredi, 23 août 2013

Administrations : bientôt un principe d'acceptation tacite des requêtes

La simplification administrative devait passer par là : bientôt, l’absence de réponse d’une administration, suite à une demande formulée par un usager (une personne ou une entreprise) sera à considérer comme une acceptation tacite de la requête.

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« Le silence de l’administration vaudra acceptation » et c’est un changement radical, qui devrait être entériné dès septembre 2013, lorsqu’un texte définitif viendra préciser l’étendue de cette mesure.

Pour les PME-TPE, qui croulent sous les contraintes administratives et la complexité de la fiscalité des entreprises, il s'agit d'une très bonne nouvelle. Pour tous, c'est un bon signal que de montrer que les fonctionnaires pourront faire preuve d'une efficacité professionnelle nouvelle.

Historiquement, depuis 1864, les administrations françaises s’octroyaient un délai de deux mois pour apporter réponse aux requêtes des administrés. Au terme de ce délai, la non-réponse d’une administration devait être considérée comme un refus. Dès septembre, pourra-t-on parler non seulement d'entreprise agile, mais également d'administration agile ?

S’agissant d’une initiative du Président de la République, les entreprises et les particuliers attendront l’arrêté d’application de cette mesure, afin de connaître les principes de sa mise en oeuvre, pour savoir s’il s’agit-là d’un vrai choc de simplification administrative ou d'un d’un effet d’affichage de la part de l’exécutif. Dans ce dernier cas, le champ d'application de la mesure pourrait être tellement restreint, qu'il ne serait plus question de dire que le gouvernement cherche à professionnaliser la gestion de son administration.


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