Certains jours, la motivation est moins prégnante. C’est cependant impossible d’avoir ou de vouloir des clients et de travailler uniquement ‘quand on le décide’. Tenir un planning est une discipline indispensable. Vos clients ont des besoins et des habitudes. Ils s’attendent à ce que vous soyez ‘connectés’ avec régularité. Et vous avez des toujours des choses à faire pour améliorer ou faire connaître votre offre.

Négliger la gestion du temps, les délais et la disponibilité nuit durablement à l’image professionnelle du freelance. Faites comme-vous voulez, mais appliquez toujours un plan d’action réfléchi.

« Vie d’ermite »

Génial, vous avez du pain sur la planche. Mais l’absence de subordination à un patron, qui peut faire irruption à chaque instant, n’autorise pas le prestataire à vivre comme un ours. La communication est très importante, surtout si vous travaillez à distance. E-mails, Twitter et autres messageries instantanées sont des outils indispensables. Informez les clients et partenaires de la progression de leurs dossiers ; les inévitables difficultés ou retards que vous rencontrez, doivent être partagés, exactement comme vous le feriez si les personnes concernées étaient installées dans le bureau voisin.

« Dilettantisme »

Jadis, les statuts freelances, pigistes et autres intermittents étaient considérés comme précaires : des personnes « entre-deux emplois stables ». Cette image de fragilité a changé.
L’entrepreneuriat est encouragé par les gouvernements et de plus en plus d’entreprises trouvent, parmi les indépendants, des spécialistes pointus et flexibles. Les télé-travailleurs et les prestataires sont désormais reconnus comme professionnels à part entière. Chacun d’eux représente tous les autres freelances, sans distinction de métier. Chaque indépendant doit pouvoir afficher sa fierté d’être à la tête d’une petite entreprise. Cet honneur et cette responsabilité exclut tout comportement désinvolte.